Qu’est-ce que la gestion des vulnérabilités ?
La gestion des vulnérabilités est un processus proactif et itératif qui consiste à identifier, évaluer, classer, corriger et suivre les failles de sécurité au sein de son infrastructure qu’il s’agisse de serveurs, d'applications, de conteneurs ou de ressources cloud mal configurées.
Ainsi, ce programme vise à réduire les risques d’exploitation, à prévenir les incidents et à renforcer la posture de sécurité globale de son organisation.
Concrètement, cela implique l’analyse régulière de son environnement cloud, la priorisation des risques basée sur le risque métier, leur remédiation continue et une intégration fluide dans les workflows DevOps et cloud-native. Bien menée, la gestion des vulnérabilités aide donc à maintenir la conformité cloud, à préserver la confiance de ses parties prenantes et à soutenir l’innovation sans jamais compromettre sa sécurité.
Qu’est-ce qu’une faille de sécurité ?
Une faille de sécurité ou vulnérabilité peut être ou bien une erreur de configuration, une faille logicielle ou un défaut de conception qui peut être exploitée par un attaquant pour compromettre un système ou accéder à des données sensibles. Elle peut donc se présenter sous différentes formes comme un correctif manquant, un port ouvert sur un workload cloud ou encore un service exposé sans authentification.
Par exemple, ne pas mettre à jour une bibliothèque critique est une vulnérabilité qui peut exposer votre environnement à une faille zero-day qui va ensuite permettre à un attaquant d’exécuter un code malveillant à distance (RCE).
En d’autres termes, aujourd’hui où les surfaces d’attaque évoluent constamment, chaque vulnérabilité non corrigée devient une porte d’entrée potentielle aux cyberattaques.
Pourquoi la gestion des vulnérabilités est-elle indispensable ?
Chaque année, les cybermenaces se multiplient. Or, leurs conséquences sont de taille car aujourd’hui les attaques exploitant des vulnérabilités connues sont à la fois rapides, automatisées et massives. Ainsi, en 2024, la CNIL a enregistré 5 629 notifications de violations de données, souvent à cause de failles de sécurité pourtant évitables.
Ne pas gérer les vulnérabilités, c’est donc bien laisser le champ libre à des attaques par ransomware, par vol de données ou par compromission d'infrastructure. Mais, c’est aussi un risque de non-conformité avec les réglementations en vigueur comme le RGPD, l’HIPAA ou la PCI DSS et un impact direct sur la réputation et la résilience de son organisation.
Ce qui peut arriver sans une gestion efficace des vulnérabilités
Voici quelques conséquences courantes d'une gestion insuffisante des vulnérabilités.
Fuites de données sensibles entraînant des pertes financières et des atteintes à la réputation irrémédiables.
Sanctions réglementaires lourdes en cas de non-respect des exigences de sécurité.
Dysfonctionnements internes avec des interruptions de service, des ressources détournées pour gérer la remédiation et une perte de confiance des clients.
En conséquence, les entreprises investissent massivement dans les solutions de sécurité du cloud. Ainsi, la taille du marché de la gestion de la sécurité et des vulnérabilités était estimée à 14,45 milliards USD en 2024 et devrait atteindre 21,65 milliards USD d'ici 2029 avec un taux de croissance annuel de 7,5 %, preuve de la prise de conscience croissante autour de cet enjeu.
Pourquoi adopter une approche rigoureuse de la gestion des vulnérabilités ?
Un programme structuré de gestion des vulnérabilités permet de :
renforcer sa posture de sécurité en corrigeant rapidement les vulnérabilités réellement critiques ;
fluidifier les opérations grâce à une intégration transparente avec ses outils et flux de travail cloud-native ;
bénéficier d’une visibilité centralisée sur l’ensemble de ses environnements, workloads et actifs cloud ;
responsabiliser ses équipes en leur fournissant les bons outils pour traiter les risques au bon moment ;
simplifier la conformité en mettant en œuvre des contrôles adaptés aux standards de sécurité actuels.
La sécurité est une responsabilité partagée
Aujourd’hui, la gestion des vulnérabilités n’est plus l’affaire exclusive des équipes de sécurité. En effet, dans le monde cloud et agile actuel, les organisations doivent désormais démocratiser la gestion des vulnérabilités, depuis le code et l'exécution jusqu'à la surveillance post-déploiement et la réponse aux incidents, en impliquant toute l’organisation :
les développeurs en intégrant la détection des vulnérabilités dans les pipelines CI/CD pour résoudre les problèmes à un stade précoce sans ralentir l’innovation ;
les équipes produit et IT en priorisant les risques selon leur impact business ;
les responsables sécurité en coordonnant les efforts de remédiation et en assurant la conformité cloud.
Pour cela, il est donc indispensable de faire de la sécurité un levier de performance en permettant à toutes les équipes d’agir rapidement, sans ralentir l’innovation.
Les composants clés d’un programme efficace de gestion des vulnérabilités
Une gestion des vulnérabilités performante ne repose pas sur un simple scanner de sécurité ponctuel. En effet, un programme de gestion des vulnérabilités doit être composé d’un ensemble cohérent de capacités interconnectées conçues pour offrir une protection en profondeur et à l’échelle du cloud. Ainsi, de la visibilité des actifs à l’automatisation, chaque composant doit contribuer à anticiper, à détecter et à neutraliser les risques avant qu’ils ne deviennent de véritables incidents de sécurité.
Découvrons les piliers essentiels d’un programme de gestion des vulnérabilités moderne.
1. Visibilité complète et contexte des actifs
On ne peut pas sécuriser ce que l’on ne voit pas. Tout programme de sécurité doit donc commencer par un inventaire précis de ses actifs : machines virtuelles, conteneurs, bases de données, buckets, ressources exposées à Internet, etc. Mais, avoir de la visibilité ne suffit pas. Il faut également comprendre le contexte de chaque actif, sa criticité, ses connexions, les données qu’il contient et son exposition potentielle.
2. Analyse automatisée et scan des vulnérabilités
Les scanners de vulnérabilités servent à identifier les failles connues dans les systèmes, les bibliothèques, les images de conteneurs ou les configurations cloud. Malheureusement, un scanner de sécurité ponctuel ne suffit pas. Il doit être fréquent, automatisé et contextualisé pour ne pas noyer ses équipes sous les faux positifs.
3. Priorisation intelligente des vulnérabilités
Toutes les vulnérabilités ne sont pas critiques. Pour éviter la surcharge d’alertes, il est donc essentiel de les classer selon leur exploitabilité réelle, leur impact potentiel sur les données sensibles ou leur exposition à Internet. Par exemple, une priorisation basée sur le contexte plutôt que sur la seule sévérité CVSS permet de se concentrer sur les menaces les plus urgentes.
4. Remédiation et stratégies d’assainissement
Corriger les vulnérabilités ne veut pas toujours dire appliquer un correctif. Cela peut aussi inclure des changements de configuration, l’ajout de contrôles d’accès ou des actions de mitigation temporaires. En effet, un bon programme de gestion des vulnérabilités fournit des recommandations concrètes, non perturbatrices et adaptées à son environnement pour réduire le risque sans ralentir l’activité.
5. Surveillance continue et boucles de rétroaction
Dans un monde cloud où tout évolue rapidement, un scan mensuel ne suffit plus. Mieux vaut adopter une surveillance continue pour détecter les nouvelles vulnérabilités, suivre l’évolution des correctifs et ajuster ses priorités en temps réel. Par exemple, des boucles de rétroaction permettent de capitaliser correctement sur les incidents passés pour améliorer les processus futurs.
6. Automatisation et intégration dans les workflows
Automatiser la détection, la priorisation et la correction est indispensable pour tenir la cadence dans des environnements complexes. C’est pourquoi, les meilleures solutions de sécurité s’intègrent directement dans les outils DevOps, les plateformes ITSM ou les systèmes de gestion des incidents.
7. Soutien à la conformité et aux politiques de sécurité
La gestion des vulnérabilités contribue directement à la conformité cloud avec les normes de sécurité les plus strictes telles que ISO 27001, NIST, PCI DSS ou le RGPD. Ainsi, elle permet d’établir des politiques de sécurité claires, de documenter efficacement toutes les actions entreprises et de démontrer une posture proactive en cas d’audit.
8. Renseignements sur les cybermenaces (Threat Intelligence)
Les vulnérabilités ne sont pas toutes activement exploitées. Mais, certaines le sont. La Threat Intelligence, ou renseignements sur les cybermenaces en français, donne donc une vision en temps réel des techniques vraiment utilisées par les attaquants pour adapter votre remédiation aux risques potentiels concrets.
Les cinq étapes d’un processus de gestion des vulnérabilités efficace
Avant de parler outils ou tableaux de bord, un programme de gestion des vulnérabilités s’appuie sur cinq étapes clés exécutées en boucle : découvrir, prioriser, corriger, valider et rapporter.
Suivies de manière itérative, elles transforment un simple scan de sécurité ponctuel en un cycle d’amélioration continue qui réduit vraiment les risques de sécurité.
1. Découvrir
L’incapacité à découvrir ne serait-ce qu’un seul actif informatique mal configuré peut avoir de graves conséquences. Un point de terminaison mal configuré a entraîné une fuite de données pour Microsoft en 2022. Alors que Microsoft conteste la gravité de la fuite de données, les estimations les plus élevées suggèrent que les données de plus de 65 000 entités dans 111 pays ont été compromises. Le point de terminaison mal configuré a depuis été protégé par des protocoles d’authentification forte.
Les entreprises doivent planifier une analyse récurrente et autonome des actifs informatiques pour s’assurer que les vulnérabilités connues et inconnues sont découvertes et traitées régulièrement. Certaines vulnérabilités peuvent échapper à l’analyse, et celles-ci doivent être découvertes à l’aide de tests d’intrusion contextualisés et ciblés.
Les outils de gestion des vulnérabilités traditionnels génèrent des rapports de type Excel avec un simple aperçu des vulnérabilités à un instant T. À l’inverse, des solutions de gestion des vulnérabilités avancées comme Wiz consolident les résultats de plusieurs analyses de sécurité différentes et offrent une visibilité dynamique sur l’évolution des vulnérabilités dans le temps.
2. Prioriser
Malheureusement, les vulnérabilités seront toujours plus nombreuses que les ressources disponibles pour les corriger. Sans hiérarchisation, les équipes sécurité risquent donc d’être submergées par des alertes non contextualisées qui vont les détourner des menaces réellement critiques. C’est pourquoi, une priorisation fondée sur le contexte est essentielle.
Ainsi, en exploitant à la fois les données issues des analyses de vulnérabilités et la threat intelligence, les organisations peuvent identifier les failles les plus risquées dans leur environnement spécifique. L’objectif étant alors de concentrer ses efforts de remédiation sur les actifs véritablement exposés, les vulnérabilités activement exploitées et les chemins d’attaque ayant le plus fort potentiel d’impact sur l’activité.
3. Corriger
Une fois les vulnérabilités détectées et priorisées, les entreprises peuvent passer à la phase de remédiation. Cela implique de traiter en priorité les vulnérabilités les plus critiques à l’aide de correctifs, de désactiver les actifs dormants, de revoir les droits IAM, de reconfigurer des paramètres erronés, voire de consigner certaines vulnérabilités à faible risque comme acceptables.
Cependant, la remédiation ne constitue pas la fin du processus de gestion des vulnérabilités. En effet, une gestion des vulnérabilités efficace intègre les enseignements tirés de chaque correction pour renforcer les politiques de sécurité à long terme et améliorer la résilience globale de son organisation.
4. Valider
Il ne suffit pas d’appliquer un correctif. Encore faut-il s’assurer qu’il a bien fonctionné. Ainsi, les entreprises doivent vérifier que les vulnérabilités critiques ont été atténuées efficacement et qu’aucune nouvelle vulnérabilité n’a été introduite au cours du processus de correction.
La validation s’effectue alors par des analyses répétées, des tests manuels ou automatisés et une vérification croisée des résultats. Cependant, elle ne doit pas être considérée comme une formalité mais comme une étape essentielle du processus de gestion des vulnérabilités garantissant que les actions entreprises ont véritablement réduit le risque encouru.
5. Reporting
Les données issues du processus de gestion des vulnérabilités peuvent fournir une valeur stratégique pour l’ensemble de son organisation. En effet, en générant des rapports contextualisés, visuels et consolidés, on peut identifier les tendances, les points de faiblesse récurrents, les zones de progrès et les menaces persistantes sur sa posture de sécurité globale.
En outre, les rapports de gestion des vulnérabilités permettent d’évaluer la maturité de son programme de sécurité, d’argumenter les efforts fournis auprès de sa direction et de renforcer la collaboration avec d’autres équipes qu’elles soient SecOps, IT ou DevOps. Ainsi, ils constituent un levier précieux pour adapter ses priorités, soutenir ses objectifs de conformité et piloter sa posture de sécurité sur le long terme.
Comment mettre en œuvre un programme de gestion des vulnérabilités efficace
La mise en place d’un programme de gestion des vulnérabilités efficace repose sur une stratégie claire, des outils adaptés et des équipes alignées. Voici les fondations essentielles pour réussir à long terme.
1. Constituer une équipe dédiée à la gestion des vulnérabilités
La réussite d’un programme de gestion des vulnérabilités dépend d’une gouvernance bien définie. Il est donc essentiel de désigner une équipe responsable du pilotage global dès le départ pour assurer la coordination des efforts entre les différents services impliqués, le suivi des inventaires d’actifs, la hiérarchisation des risques ainsi que la supervision des remédiations.
Ensuite, cette équipe doit inclure des expertises variées dans la sécurité opérationnelle, la conformité ou le DevOps avec des rôles clairement répartis pour l’analyse, l’évaluation et la mise en œuvre de la stratégie de sécurité. Enfin, une structure bien définie garantit la cohérence des actions menées et une réactivité efficace face aux vulnérabilités les plus critiques.
2. Investir dans les bons outils de gestion des vulnérabilités
Un bon outil de gestion des vulnérabilités fait toute la différence. Privilégiez des solutions capables de détecter les vulnérabilités sur tous les environnements qu’ils soient cloud, on-premises ou hybrides et offrant une hiérarchisation contextuelle basée sur l’exposition réelle des données.
En outre, l’automatisation est un levier clé pour accélérer la correction des vulnérabilités tout en limitant les erreurs humaines. Assurez-vous donc que la solution choisie s’intègre facilement dans votre pile de sécurité existante, notamment dans vos pipelines CI/CD ou vos plateformes ITSM. Cela garantira un traitement fluide des vulnérabilités sans perturber vos workflows.
3. Établir une base de référence pour la gestion des actifs
Une gestion efficace des vulnérabilités commence par un inventaire complet et à jour de tous ses actifs numériques : équipements, applications, ressources cloud, services managés et connexions. Ne négligez pas non plus le shadow IT, c’est-à-dire les composants non autorisés qui fonctionnent sans surveillance officielle, souvent invisibles mais à haut risque.
En effet, une fois que vous disposerez de cette base de référence, vous serez en mesure d’identifier tous les angles morts de votre posture de sécurité, d’évaluer l’exposition réelle de chaque composant de votre environnement et de donner du sens aux analyses de vulnérabilités car une visibilité totale est indispensable pour hiérarchiser les risques et planifier des actions ciblées.
4. Définir une approche basée sur les risques
Toutes les vulnérabilités n’ont pas le même impact. C’est pourquoi, une approche basée sur le risque métier est indispensable. Pour cela, hiérarchisez les vulnérabilités détectées en tenant compte de leur exploitabilité, de la criticité des systèmes concernés et du contexte de l’entreprise.
Par exemple, une faille sur une application exposée à Internet contenant des données clients doit être traitée en priorité. Ainsi, en intégrant des renseignements sur les menaces, les dépendances techniques et les priorités métiers, vous pourrez optimiser vos ressources et aligner votre gestion des vulnérabilités sur les objectifs globaux de votre organisation.
5. Développer la collaboration entre les équipes
La gestion des vulnérabilités est un effort transversal. C’est pourquoi, les équipes sécurité, IT et DevOps doivent travailler ensemble pour identifier, corriger et prévenir les failles de sécurité sans ralentir les processus métiers. En effet, chaque groupe apporte une expertise unique. Les équipes de sécurité identifient les risques, le service informatique met en œuvre les correctifs et DevOps veille à ce que les modifications ne perturbent pas les workflows.
Pour cela, on peut par exemple encourager des échanges réguliers, partager des tableaux de bord communs et intégrer la sécurité dans les outils de développement. Ainsi, en intégrant la gestion des vulnérabilités dans les pipelines CI/CD, les développeurs peuvent détecter les vulnérabilités plus tôt et les corriger rapidement sans créer de frictions opérationnelles. En brisant les silos, on crée alors une culture d’entreprise où la sécurité est une responsabilité partagée, ce qui facilite la rationalisation des processus et la protection de toute l’organisation.
6. Intégrer la gestion des vulnérabilités dans DevOps
La sécurité ne peut plus être traitée seulement en fin de cycle de développement. Au lieu de cela, on peut adopter une approche DevSecOps et intégrer la gestion des vulnérabilités directement dans le développement logiciel. Cela permet de détecter les failles de sécurité au moment de leur création, réduisant considérablement les risques en production.
Pour cela, misez sur des outils capables d’analyser en temps réel les configurations d’infrastructure (IaC), les dépendances logicielles et les artefacts du pipeline. Par exemple, l’automatisation des contrôles dans les étapes de build et de déploiement renforce la sécurité sans ralentir les délais de livraison. Ainsi, DevSecOps renforce non seulement votre posture de sécurité mais favorise également un environnement collaboratif où les objectifs de développement et de sécurité sont vraiment alignés.
7. Créer un cadre de réponse aux vulnérabilités critiques
Lorsqu’une vulnérabilité critique est identifiée, chaque seconde compte. Il est donc essentiel de mettre en place un cadre de réponse dédié avec des processus clairs : évaluation rapide, escalade, remédiation accélérée et communication aux parties prenantes.
Ce cadre doit définir qui fait quoi, sous quel délai et avec quels outils. Enfin, il doit être testé régulièrement pour rester efficace face aux menaces émergentes. Ainsi, en préparant chaque intervention en amont, les entreprises peuvent limiter les interruptions de service, protéger leurs données sensibles et réduire l’impact global d’une faille critique.
8. Assurer une surveillance et une adaptation continues
Le paysage des cybermenaces évolue en permanence. Un scanner de sécurité ponctuel ne pourra donc jamais suffire. En effet, pour rester à jour, votre programme de gestion des vulnérabilités doit intégrer une surveillance continue capable de détecter les failles de sécurité dès leur apparition.
Pour cela, appuyez-vous sur des outils qui associent détection en temps réel, renseignement sur les menaces et alertes contextualisées. Mais, ne vous arrêtez pas là. Les processus de gestion des vulnérabilités doivent évoluer aussi. Alors, réévaluez régulièrement vos priorités, ajustez vos politiques de sécurité et tirez les leçons des incidents passés pour renforcer votre posture de sécurité.
9. Éduquer et responsabiliser les employés
Les employés jouent un rôle clé dans la cybersécurité. Une fois formés et sensibilisés, ils peuvent même devenir une véritable barrière contre les vulnérabilités. Pour cela, développez des programmes de formation adaptés à chaque rôle : codage sécurisé pour les développeurs, détection du phishing pour les équipes non techniques, gestion des incidents pour les managers, etc.
Puis, proposez des ressources facilement accessibles, des simulations pratiques régulières et encouragez la remontée d’anomalies. En effet, en instaurant une culture de la sécurité partagée, vous renforcez la vigilance collective et réduisez le risque d’erreur humaine.
10. Aligner la gestion des vulnérabilités sur les objectifs de conformité et de l’entreprise
La gestion des vulnérabilités n’est pas un effort isolé. Elle doit soutenir les exigences de conformité les plus strictes telles que le RGPD, la PCI-DSS ou l’HIPAA et contribuer aux priorités stratégiques de l’organisation.
Ainsi, en hiérarchisant les vulnérabilités affectant les systèmes critiques, orientés client ou porteurs de données sensibles, vous réduisez les temps d’arrêt, évitez les sanctions réglementaires et renforcez la confiance des parties prenantes. En d’autres termes, aligner sécurité et performance business est la clé d’un programme de gestion des vulnérabilités pérenne et efficace.
Cinq fonctionnalités clés à rechercher dans une solution de gestion des vulnérabilités
Face à l’augmentation constante des menaces et à la complexité croissante des environnements cloud, choisir une solution de gestion des vulnérabilités ne peut pas se faire à la légère. Pour garantir une sécurité robuste et efficace, voici cinq fonctionnalités essentielles à privilégier.
1. Hiérarchisation basée sur les risques
Toutes les vulnérabilités ne sont pas égales. Une solution efficace de gestion des vulnérabilités doit donc aller au-delà des simples scores de gravité et proposer une hiérarchisation intelligente basée sur l’impact réel des risques pour son organisation. Ainsi, en contextualisant les vulnérabilités selon leur exposition, les données sensibles affectées et leur exploitabilité, vous vous concentrez sur les risques qui comptent vraiment. En effet, corriger une seule vulnérabilité critique bien ciblée peut avoir beaucoup plus d’effet que de traiter des centaines de failles de sécurité d’importance mineure.
2. Analyse continue et sans agent
L’analyse sans agent est aujourd’hui un incontournable pour les environnements cloud modernes. En effet, contrairement aux solutions traditionnelles qui nécessitent des installations lourdes, du temps et des ressources, une analyse des vulnérabilités sans agent offre une visibilité continue via des API cloud-native sans perturber ses workloads. Ainsi, elle permet un déploiement rapide, une couverture plus large et une réduction significative des ressources mobilisées.
3. Évaluations contextuelles sur toutes les technologies cloud
Votre infrastructure évolue sans cesse. Alors, votre solution de gestion des vulnérabilités doit en faire autant. Assurez-vous qu’elle soit capable d’analyser en profondeur des environnements hybrides et multi-cloud complexes y compris les machines virtuelles, conteneurs, fonctions serverless, registres de conteneurs et appliances virtuelles. Ici, le contexte est la clé. En effet, une évaluation pertinente dépend d’une compréhension précise de chaque actif et de ses interconnexions.
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Download Now4. Intégrations avec vos outils de sécurité existants (SIEM, SOAR, SCM)
Une solution de gestion des vulnérabilités isolée ne suffit plus. Aujourd’hui, la gestion des vulnérabilités doit s’intégrer de manière fluide avec tous ses outils de sécurité qu’il s’agisse de plateformes SIEM pour la détection d’incidents, de solutions SOAR pour l’automatisation des réponses ou de systèmes SCM pour le suivi des configurations. En outre, ces intégrations facilitent la circulation des informations et renforcent l’efficacité de sa posture de sécurité globale.
5. Prise en charge de la conformité
La sécurité et la conformité cloud vont de pair. Votre solution de gestion des vulnérabilités doit donc vous aider à respecter les cadres réglementaires en vigueur tels que le RGPD, la PCI-DSS ou l’HIPAA. Cela passe par la possibilité de personnaliser ses politiques de sécurité selon son secteur industriel, d’appliquer des contrôles cohérents et d’effectuer des audits réguliers directement à partir de sa plateforme de sécurité.
Gérez les vulnérabilités à l’échelle et à la vitesse du cloud
Les environnements cloud évoluent vite. Votre gestion des vulnérabilités doit donc suivre le rythme. Mais, les solutions traditionnelles, souvent lentes et rigides, peinent à offrir la réactivité nécessaire pour sécuriser des infrastructures cloud-native en constante transformation.
Pourtant, la solution de gestion des vulnérabilités cloud-native de Wiz change la donne. Elle permet de détecter en continu les vulnérabilités, sans agent et sans configuration complexe, tout en tenant compte du contexte réel : exposition à Internet, données sensibles, droits IAM excessifs, etc. Ainsi, avec Wiz, les équipes de sécurité gardent une longueur d’avance sans être submergées par des alertes excessives.
Au fur et à mesure que nous grandissons et que nous gagnons des clients, nous pouvons leur dire en toute confiance que nous connaissons toutes les vulnérabilités connues et que chaque nouvelle vulnérabilité sera rapidement détectée également.
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FAQ sur la gestion des vulnérabilités